Etiou
Compétences : urbansketcher portraitiste fleurs de toutes tailles fresque au pinceau
Biographie : d'abord orienté objet et intéressé par le design et l'architecture. Puis devenir artiste pour échapper à la brutalité des conditions du travail organisé et pouvoir faire quelque chose de beau. puis être artiste en lien avec les autres humains, les autres vivants, être artiste comme une nécessité vitale, comme pour compenser la destruction organisée par l'industrie de nos conditions de vie, pour lutter contre la destruction de notre humanité par l'économie financière et les calculs d'intérêt du travail mort et des machines. Faire des fleurs, tant pis si on pense que je suis un idiot. Rester naïf ou conserver un peu d'innocence n'est pas chose si aisée dans le monde tel qu'il est.
Par exemple, je suis urbansketcher, c'est une vision de la ville qui différe essentiellement de celle du promoteur immobilier, ce n'est pas la même définition de la beauté. Je suis passionné par le street art, que j'observe depuis longtemps, et je commence à participer depuis trois ans (#U8streetart) mais ce jeu n'est pas non plus toujours accepté comme tel par ceux dont la vision est orientée par l'argent et le pouvoir. Je perds mon temps à dessiner des petites fleurs, encore plus à les refaire, agrandies sur toile ou sur kraft, c'est pas rentable, ça sert à rien. C'est pas du travail ! juste du gâchis de temps et d'énergie ! faut vraiment être fou pour vouloir faire ce métier. Je dessine les gens avec tendresse si possible. Et la rue aussi. Et même les chantiers. Mais la tendresse, ça sert à rien. L'art non plus. On essaie quand même de faire tout ça avec amour, en espérant que ça donne aussi envie aux autres de faire plus attention à préserver la beauté, qui est chose fragile. Et de montrer que tout cela n'est pas inutile, car il en va aussi de nos conditions de vie à tous : sans les fleurs, sans les abeilles, nous ne pourrions survivre très longtemps. L'équilibre qui nous permet d'exister en tant qu'espèce est assez fragile, et peut-être la pollution est surtout liée à un manque de soin, à ce démon intérieur qui nous pousse contre les autres en souhaitant leur perte, leur faiblesse. Et nous cherchons alors des raisons pretextes pour jusitifer ce manque de soin envers l'autre en l'infériorisant, au lieu de chercher le merveilleux en chaque être qui nous approche, en chaque situation qui nous apostrophe et nous happe ou nous rejette. l'art d'habiter poétiquement le monde est une folie, mais peut-être aussi une sagesse que ne renierait pas Lao Tseu. Et c'est peut-être le seul espoir de rester humain quand l'intelligence artificielle nous propose en quelque sorte d'abdiquer en tant que sujet pensant pour retourner à une sorte d'indolence animale voire végétale.. cela dit sans mépris pour les êtres vivants non humains ni l'intelligence incorporée dans les oeuvres d'art ouvertes que sont les nouvelles technologies. L'art et la poésie comme contrepoids fragile face à la dureté de la science et de ses applications industrielles, face aux logiques systémiques des machines d'État. Fragile mais nécessaire pour essayer de rétablir une harmonie, un équilibre et sortir de cette époque où l'humain croyait pouvoir dominer la Nature.
Formation : autodidacte pour l'art - diplômes en sciences humaines

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